Visitez mes deux autres blogs !
28022016 Commentaires : Commentaires fermésCatégories : Non classé
Toutes les cartes-postales qui sont reproduites sur mon blog proviennent de l’excellent site http://www.cparama.com/
Ce dernier, mis-à-jour quotidiennement, par ses nombreux intervenants et collectionneurs de cartes-postales, est sans équivalent par son immense documentation. J’en profite pour remercier chaleureusement le webmaster de ce site de m’avoir autorisé à les utiliser.
L’angle de la rue du Bac avec le boulevard Saint-Germain (7ème). Cette photo a le mérite de nous montrer la rue avant son élargissement dans les années 1920/1930.
Le présent blog, créé en 2010, étant bien rempli (mais il sera maintenu), découvrez la suite de mes photos sur
http://lesphotosdedaniel2.unblog.fr
A bientôt !
Une carte-postale qui date de 1946. Remarquez la présence de la station « Croix-Rouge », qui n’est plus en service. A l’extrême-droite , verticalement, on voit la ligne de Sceaux qu’emprunte de nos jours le RER B.
L’actuelle rue du Docteur Finlay (Paris 15ème, près du métro « Dupleix ») s’est appelée avant 1934, « Rue de Chabrol », en l’honneur du préfet de la Seine qui était en fonction lors de son ouverture en 1830, puis en 1867 »Rue des Usines », qui rappelle le caractère industrieux de ce quartier à l’origine.
Rappelons que c’est le médecin cubain Carlos Finlay (1833-1915) qui découvrir le mode de transmission de la Fièvre jaune.
Le premier cliché a été pris en janvier 1910 lors de la crue légendaire de la Seine; la seconde en juillet 2011.
La petite maison du centre est toujours là, jouxtant l’immeuble flambant neuf de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales).
Elle s’arrêtera en fonctionner en service « Voyageurs » en 1934. Par la suite, un bus circulaire, le PC, empruntera les boulevards des Maréchaux. Il est en train d’être remplacé par le Tramway.
N’oublions pas que Paris a déjà eu son tramway et ce jusqu’en 1938. L’Etat, laissa alors démanteler ce réseau à partir de 1936 qui aurait été bien utile durant l’Occupation, alors que l’essence était si rare…
Une enseigne visible au n°27 de la rue du Commerce (15ème arrondissement).
Elle doit dater du début du XXème siècle. Ce magasin est aujourd’hui une boutique « L’Occitane ».
Nous sommes en 1907. Dans deux ans, il est fort à parier que tout ce petit monde endimanché, se rendra au Luna-Park qui y sera construit. Ce parc d’attraction unique en son genre occupait l’emplacement du si disgracieux Palais des Congrès que nous connaissons, mais aussi une partie de la place de la Porte-Maillot. Sur ce cliché il se trouve vers la gauche. A remarquer également, la gare de la Petite-Ceinture, désaffectée, puis devenue une gare desservant la station « Neuilly-Porte-Maillot » [appellation bien générique !] du RER C.
Construit en 1909, fermé en 1934 (l’année au cours de laquelle la Petite Ceinture arrête de transporter des passagers). Le « Luna-Park » sera détruit en 1942. Son emplacement deviendra par la suite un vaste parking géré par la préfecture de Police, avant d’être occuper le Palais des Congrès (construit entre 1970 et 1974; façade modifiée en 1998, ce qui le fait à présent ressembler à un gigantesque bunker…)
Cette voie du 1er arrondissement débouchait sur les Halles, ceci explique le monde qui s’y trouve. Ce cliché (sur une carte-postale oblitérée en 1906) représente la rue Montmartre en direction du nord, vers son carrefour avec la rue Etienne-Marcel. Un coin que j’ai beaucoup fréquenté durant la période 1980/2000…
En cette après-midi du 15 juin 1914, un simple orage prit des allures de cataclysme, un orage qui avait déjà tué six personnes en Angleterre, causé une collision de trains en Belgique, et qui, passant par Paris, s’engouffra dans le sous-sol ébranlé par les travaux du métro, faisant éclater les égouts, les conduites de gaz. De l’Opéra à Saint Philippe du Roule, la chaussée s’ouvrit sous les pas des piétons et sous les roues des voitures. On compta douze morts, dont deux enfants et un chauffeur de taxi-auto englouti avec sa passagère, place Saint Augustin, dans une excavation profonde de dix mètres.
Effondrement à l’angle de la rue La Boëtie et de la rue du Faubourg Saint-Honoré.
Et tandis que les badauds viennent voir « les trous« , tandis que les députés et les édites s’interpellent à la Chambre et à l’Hôtel de Ville pour demander « A qui la faute ?« , on s’occupe d’enterrer les victimes.
Et c’est le chauffeur de taxi, Pierre Cloup, père de cinq enfants et militant syndicaliste, qui aura les plus belles funérailles. Non, seulement le préfet de Police et le Préfet de la Seine se feront représenter, mais de son domicile de Levallois-Perret à la gare d’Austerlitz (d’où le cercueil partira pour la Corrèze), ses collègues suivent en voiture le corbillard. Combien étaient-ils ? 400 selon le Figaro, 1000 selon le Petit Parisien, 4000 selon l’Excelsior Tous s’étaient cotisés pour offrir des couronnes aux inscriptions revendicatrices : « A une victime du devoir professionnel« , « A une victime du mauvais état de la voirie« , » A une victime de l’incurie administrative« , enfin « A une victime du capitalisme« , ce qui était plus astucieux, et assez inattendu !
Dans quelques semaines, début août 1914, c’est un autre orage qui éclatera, fait d’acier, de poudre et de sang celui-là, frappera l’Europe: la 1ère guerre mondiale.
Voici le carrefour du Boulevard Haussmann avec la rue du Hâvre (8ème) juste après l’orage dévastateur:
la chaussée s’est effondrée sur plusieurs mètres. La seconde photo nous montre l’endroit de nos jours.
Une autre vue de ce trou…
La placeSaint-Michel que nous connaissons date du Second Empire. Elle fut formée entre 1855 et 1860. Le boulevard Saint-Michel date de la même époque ; Antérieurement, la seule grande artère était la rue de la Harpe, remodelée en partie en 1851. La première place Saint-Michel se trouvait au débouché de la rue Monsieur le Prince, à l’emplacement de la Porte St-Michel de l’enceinte de Philippe-Auguste (démolie en 1679), et la partie sud de la rue de la Harpe qui a disparue par le percement du boulevard Saint-Michel et dont ce dernier occupe sensiblement le tracé à cet endroit. La première photo représente la place Saint-Michel vers 1910 alors que l’on effectue les travaux du Métropolitain; la seconde est prise en 2008.
Dans mon article du 7 août 2013, j’évoquai leur existence. Voici un complément…
Voici la Cour du Hâvre dans les années 1915 . Elle est oblitérée ’1922′ mais la vue est antérieure.
Puis deux vues qui datent des années 1925/1930.
Les grilles ont été habillées par des panneaux publicitaires.
Nous voici à présent Cour de Rome, du côté opposé à la Cour du Hâvre, au début des années 1960. Les grilles ont été remplacées par un entourage publicitaire.
Une vue peu courante de ce pont qui enjambe le cimetière Montmartre, en direction de la rue Caulaincourt. Il fut construit en 1888.
Voici le square Violet, dans le 15ème arrondissement de Paris, à un siècle d’intervalle. Cet endroit, fut, avant de devenir un jardin public, le parc de la propriété de l’entrepreneur Léonard Violet. Ce personnage entreprit de lôtir la plaine de Grenelle dans les années 1820.
La première photo date des années 1910. La statue sur son socle est encore présente. Elle fut démontée vers 1942 par l’occupant allemand, afin de récupérer son métal. La seconde a été prise en 2010. Le socle de la statue est toujours là, mais recouvert par la végétation. Le kiosque que l’on aperçoit a été refait à l’identique en 2004; l’original ayant été détruit par la tempête de 1999.
Quelques clichés de cette porte située dans le 17ème arrondissement de Paris.
Voici l’entrée de la Porte vers Paris. La rue au centre est la rue de Courcelles. Elle est coupée par le boulevard Berthier. Une photo qui date de 1907.
Un angle de vue différent de cette porte; une photo qui date de 1910.
« A la gare de l’avenue du bois-de Boulogne, dans le splendeur décor du parc qui l’avoisine, tout est prêt pour recevoir les Souverains. Une tenture de velours grenat rehaussé d’or encadre élégamment l’entrée de la gare. A l’intérieur, a été aménagé un salon tendu en velours et de soie pourpre, orné de magnifiques tapisseries des Gobelins, de plantes vertes et de fleurs. » (« Voyage de LL.MM. le Roi et la Reine d’Italie en France, 14-18 octobre 1903 », Imprimerie Nationale, 1904, p.3)
Le 14 octobre 1903 le Roi et la Reine d’Italie arrivent à Paris. Ils y seront en voyage officiel jusqu’au 18 octobre, avec un déplacement à Versailles, puis à Rambouillet et à Vincennes. Arrivé à la Gare de Lyon, c’est un peu plus tard dans celle du chemin de fer de Petite-Ceinture située près de l’actuelle avenue Foch (ancienne avenue du Bois-de-Boulogne),de style XVIIIème siècle, que le couple débute sa visite. Rappelons que plusieurs souverains étrangers commenceront leur visite officielle en ces lieux (Edouard VII en mai 1903, le Roi de Norvège en 1907…)
Ce beau bâtiment existe toujours aujourd’hui. C’est une des gares de notre RER C (station « Avenue Foch »).
Comme sur la précédente on y voit le Palais du Trocadéro construit pour l’Exposition Universelle de 1878. Vous remarquerez sur cette vue qui date des années 1910, que le Pont d’Iéna a été provisoirement élargi. Il le sera définitivement en 1937 pour faciliter le flux des visiteurs de l’Exposition Universelle qui se déroulera la même année; ce sera la dernière en France…
Une scène animée. Elle se situe près de la station « Dupleix » du Métropolitain, sur le boulevard de Grenelle. Une vue réalisée au début du 20ème siècle.
Nous voici dans le 15ème arrondissement de Paris, plus exactement au carrefour des rues de la Convention et Saint-Charles. Ce café est à l’enseigne des « Caves Mirabeau ». Auparavant, lors de son ouverture, il s’appelait « A Mirabeau ». De nos jours, c’est, plus simplement « Le Mirabeau ». Un cliché qui date des années 1910.